What are you doing there ? [• Lucky]

Encore une journée ennuyante au sein du camp de l'ombre. Enfin, c'est ce que je pensais lorsque j'ouvris les yeux. Je mis quelques instants à m'habitué à la pénombre de la pouponnière. Je me dégageai habilement d'une de ces stupides boule de poils qui venait de ce coller à moi, m'empêchant par la même occasion de finir la nuit. Et oui, contrairement à cet idiot chaton, un rien me réveillait. Et, une fois que j'étais réveillé, impossible de me rendormir.

Je m'extirpai sans le moindre bruit hors du buisson de ronce. La lune, caché par les nuages, n'offrait pas la moindre lumière. Parfait. Mon pelage ce fondait parfaitement dans l'ombre. Même le gardien de nuit du camp ne m'avait pas remarquer. Je marchai à pas feutré le long de la barrière de ronce, caché dans la plus saisissante obscurité. L'aube ne tarderait pas à ce levé, je devais en profité. Je trottinai légèrement jusqu'à une petite brèche qui permettait pour un chaton, ou même un apprenti, de sortir du camp en douce sans devoir passé par le petit coin. Je me tapi au sol et avançait lentement, prenant soin de ne pas m'accrocher dans les épines ou encore de faire du bruit. Il ne fallait pas que j'attire l'attention du chat de garde, sinon, ma petite escapade serait foutue.

Enfin en dehors du camp, je me mis à trottiner légèrement, l'esprit encore un peu embrumé par la fatigue. Mes fines pattes me guidèrent jusqu'à une immense pleine où ce dressait toute sorte de rocher. Soudain, je cru voir l'un d'eux ce mouvoir dans l'ombre. Plissant les yeux, je me concentrai en sa direction. Un rocher, non, un chat, oui. Je m'approchais tranquillement de lui, sans la moindre hésitation. Une fraîche brise d'hivers m'apporta l'odeur de l'inconnu. Il n'était apparemment d'aucun clan. Enfin, je crois. Il ne sentait ni le poisson, ni le lapin, ni la forêt de chêne pour résumé. C'est ainsi qu'on m'avait vaguement décris les odeurs des différents clans. Après tout, qui se soucierait de savoir si un chaton étranger les connaissait ou non? Si encore j'étais apprentie, cela serait intolérable, mais, je ne l'étais pas.

Il ne semblait pas m'avoir remarquer. Tant mieux. Je grimpai sur un rocher et m'assis, enroulant ma longue queue autour de mes petites pattes. Je pris la parole d'une voix glaciale, presque menaçante. Du haut de mes 5 lunes, il pourrait peut-être me prendre pour une apprentie. Après tout, je ressemblais beaucoup plus à une jeune apprentie déjà un peu entraîner qu'à un faible chaton qui dort toute la journée.


« Que fais-tu ici, étranger ? »

Le félin noir tourna la tête en ma direction et s'exclama avec prétention:

« Ooh.. Un chaton ! J'ai cru mieux que ça ! »

Je haussais un sourcil et un sourire hautain ce dessina sur mon visage. Après tout, que pouvais-je craindre d'un pitoyable chat errant, ou peu-être même d'un domestique ! Ma queue battit l'air derrière moi avant de revenir entouré mes fins membres aussi noir que le reste de ma fourrure. En face de moi, le soleil s'élevait peu à peu, bravant l'épaisse couche nuageuse qui flottait dans le ciel.

« Ahah. Mais, tu serais déjà mort si un guerrier aurait été à ma place. »

Menaçante pour une voix de chaton, n'est-ce pas ? C'est une qualité je suppose, après tout, les autre idiots de la pouponnière lui aurait surement sauté dessus pour ce faire câliner.

« Par ailleurs, tu n'as pas répondu à ma question. Te serais-tu égaré dans notre vaste territoire ? Je pourrais te reconduire jusqu'à la frontière si tu le souhaites. A moins que tu ne préfère finir entre les griffe d'un autre membre de mon clan? »

A vrai dire, je ne savais que vaguement où celles-ci ce trouvait. Mais, comment pourrait-il le savoir ? Et puis, même si je ne parlais que rarement aux membre de mon clan, je savais écouté. Normalement, je me situais dans la plaine de rochers, et la frontière devrait ce trouver au juste à notre droite. Normalement..

Le chat des rues ne pu s'empêcher de rire. Un fou rire emplit de sadisme. Je le regardais sans bouger d'un poil, attendant simplement que sa folie cesse.

« Moi ? J'ai pas besoin d'un petit sauvage comme toi pour me donner des ordres et menacer, tu sais.. »

Je ris, plus doucement que lui, plus sombrement, et moins longtemps aussi.

« Voyons, pourquoi prends-tu mes paroles comme des menaces ? Serais-je si effrayante pour un chaton? »

Petite, oui. Stupide, pas vraiment ! Et, jouer sur les mots était la seule chose pour laquelle je pouvais être qualifiée de relativement douée en raison de mon jeune âge. Si seulement le chef du clan pouvait déjà me faire passé apprentie, ce n'est pas comme si j'étais aussi insouciante que les autres chatons. Je valais beaucoup mieux qu'eux..

« Pourtant, je suppose qu'un vagabond comme toi qui à l'audace de poser une patte sur nos terres ne me craint pas, si ? »

Un peu provocante, même si je connaissais la réponse qui était plus qu'évidente.

Le félin aux yeux vert rit de nouveau.

« J'ai aucune raison de te craindre, sauvage, des chat de brousse comme vous ne fonts pas toujours peur à des chat comme moi. au contraire, certain sont encore plus sauvage et plus sanguinaire que vous en combat... »

Je levai les yeux au ciel. Ce qu'il peut être idiot ! Il croit vraiment être plus fort que des guerriers ? Pour certains, je lui accorde, il aurait des chances, mais, un vulgaire chat des rues n'égaleras surement jamais un solide guerrier entraîner. Je me détournai de lui et pris le chemin du retour au camp. Si j'étais là lorsque les stupides femelle de la pouponnière s'éveillerons, cela leur éviteras de s'alarmer et de doubler leur surveillance, ma fois pas très grande, sur moi afin que je ne puisse plus sortir. Et, le camp est tellement ennuyeux que je préfère écourté une de mes ballades et en refaire d'autre plutôt que de faire durer celle-ci, de décevoir notre meneur et de ne plus ressortir avant un long moment. Sans me retourner, je fis mes au-revoir à ce matou prétentieux.

« Une patrouille devrait passé ici dans quelques instants, ce serait stupide qu'un chat comme toi meurs avant que j'ai pu le combattre, j'aimerais vérifié si tu es aussi agile au combat qu'avec ta langue à l'avenir, car, je suppose que vaincre un chaton maintenant ne serait pas une grande victoire, pour ne pas dire que ce serait bien faible et pitoyable de ta part. »

Je disparu ensuite dans l'ombre des nombreux rochers qui parsemait de toute part le territoire, en route pour le cœur de celui-ci.